Pakse est seulement à 2 heures de vol de Saïgon, mais quel dépaysement. Finis, le bruit incessant, les flots de motobikes, à nous la nature! Mais après quelques jours, nous trouvons le Laos un peu trop tranquille…
Pour commencer, Pakse et ses environs:
Des Bouddhas, des temples, souvent assez beaux et bien restaurés. Un beau coucher de soleil depuis la terrasse du Pakse Hôtel, bonne adresse tenue par un Français.
Il est possible de louer une voiture au Laos, et de circuler sans trop se prendre la tête, la circulation est beaucoup moins dense qu’au Vietnam et le code de la route plus proche de ce qu’on connait… Direction le plateau des Bolovens, à l’Est de Pakse. C’est un vaste territoire qui s’élève depuis Pakse, couvert de forêts, avec des chutes d’eau « vertigineuses », comme il se doit. C’est aussi la région où est cultivé le fameux café Laotien.
Surprise, les nuits sont fraîches au mois de janvier! ne pas oublier la petite laine… Ensuite descente vers le Sud et nous nous posons au Kingfisher Ecolodge, en pleine cambrousse, dans le village des éléphants : Ban Khiat Ngong.
Le lodge et les alentours :
En continuant vers le sud, on arrive aux 4000 îles, qui séparent le Laos du Cambodge. C’est là que les explorateurs français du 19ème siècle ont compris que le Mékong ne serait jamais une voie de navigation vers l’Indochine. Les chutes d’eau les plus larges au monde sont un obstacle infranchissable…
Pour aller au site khmer de Wat Phou, du côté de Champasak, il faut prendre le « Ferry ». Peut-être un peu risqué mais ça vaut la peine. Wat Phou est un site de la même époque que celui d’Angkor, moins imposant bien-sûr, moins restauré aussi, mais c’est un bel endroit où on se sent bien, comme c’est le cas à Angkor.
Et enfin, une petite excursion sur les îles de Dong Det et Don Khon. Les français s’étaient montrés persévérants et avaient construit sur ces deux petites îles un chemin de fer et un pont, toujours dans le but de rendre le Mékong navigable. Ce système permettait bien de passer quelques rapides non franchissables en bateau, mais pour quel gain?
Avant de conclure ce billet, un petit tour sur un autre site angkorien, dans son jus, non réhabilité, dans la forêt. Après tant de nonchalance et de lenteur, le retour à Saïgon n’a finalement pas été si difficile…
Wouah ça a l’air magnifique Pakse !